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------------------------------------------------------------ Juillet 2005 -
IMM3MORIA
- (Dead-Messiah) ------------------------------------------------------------
In Memorium,
voila un groupe qui porte bien son nom. Certains passages de cette
démo resteront bien gravés dans vos mémoires, pour
peu que vous y prêtiez une oreille attentive. Mais parlons tout
d’abord de ce groupe. Un groupe qui, même s’il
n’en est qu’à sa première démo,
n’est pas pour autant une formation si récente, car In
Memorium écume le milieu Metal depuis 1998 et jouit d’une
réputation qui commence à dépasser le cadre de
l’underground. Diffusant leur dark black à tendances
mélodiques aux côtés de groupes reconnus
(Apostasia, Furia, Taliandörögd, et bien d’autres
encore…), le combo breton semble avoir acquis une grande
maîtrise de son potentiel, comme en atteste cette démo.
Intéressons-nous
donc à cette composition… « Resurrection »
débute de façon plutôt agressive par un « Mortem annimalum
» des plus entraînants. Riffs de guitares, chant agressif
et nappes de claviers discrètes, nous voilà en terrain
connu, c’est du pur black sans concessions, simple et efficace.
Mais il ne faudrait pas commettre l’erreur de croire que les
talents d’In Memorium se limitent à ça, et le
deuxième titre, « Resurrection
», s’empresse de nous le rappeler. Débutant en
douceur par un chant clair (qui nous permet au passage
d’apprécier la palette vocale de ce groupe) et une musique
presque atmosphérique, cette chanson ne serait pas reniée
par Arcturus, de par sa façon de sombrer dans la noirceur. Le
calme laisse peu à peu la place à un dark
mélodique de très bonne facture, qui devrait convaincre
les plus sceptiques. Arrive ensuite « Immortelle déchéance
», qui finira définitivement de lever les
appréhensions de l’auditeur. Après avoir
écouté ce titre, on le sent : on tient bien quelque
chose, le potentiel et les idées sont là. Plus besoin de
réfléchir, il ne reste qu’à se laisser
prendre dans cette splendeur lugubre, cette œuvre black
parfaitement aboutie et aussi glaciale que l’étreinte de
l’hiver. Noirceur, violence, calme glauque se succèdent
pour former une pièce de presque 7mn condensant toutes les
émotions du black metal. A près cela, un quatrième
titre paraît superflu… Mais « Lilith
», s’il ne fait pas preuve d’autant
d’originalité que son prédécesseur, tire
toutefois son épingle du jeu en offrant à
l’écoute un black parfaitement efficace. Mais après
« Immortelle déchéance », est-il encore
possible de douter du potentiel d’In Memorium ? Cela semble
difficile…
Voilà
un groupe en qui on a envie de croire, un groupe sincère et
talentueux. Laissez-vous donc porter par cette musique, offrez votre
âme à In Memorium pendant ces 21 minutes, vous ne le
regretterez pas.
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------------------------------------------------------------ Juin
2005 - LES
ACTEURS
DE L'OMBRE - (Wtpos) ------------------------------------------------------------
In
Memorium est un groupe breton formé en 1998 et officiant selon
ses dires dans une veine dark black metal mélodique.
Derrière cette expression se cache un quintet pratiquant un
black metal puisant ses racines parmi des formations telles que Cradle
of Filth ou Dimmu Borgir. Il s’agit ici de la première
réalisation du groupe sous la forme d’une démo
intitulée « Resurrection » dont la production
dessert quelque peu les ambitions à cause d’un manque de
puissance. La pochette, entièrement réalisée dans
des tons grisâtres, représente des serpents
enroulés en son centre.
Le groupe attaque dès les premières notes de «
Mortem Animalium » pour mieux saisir l’auditeur à la
gorge. Ce morceau se trouve être le plus agressif de la
démo ainsi que le plus court par ailleurs. En peu plus calme
vers le milieu, le titre se démarque des suivants par un style
plus direct. La fin du titre, avec son solo, fait écho au reste
des compositions. Vient ensuite « Resurrection » dont le
début me rappelle le Dimmu Borgir de « Spiritual Black
Dimensions » et plus précisément un morceau comme
« Arcane Lifeforce Mysteria » : rythme lent, paroles
déclamées plus que chantées, mélodies de
synthé. Tout est dans l’ambiance sereine et sombre
dégagée par l’ensemble des instruments. Les paroles
sont bien sûr en français, langue natale du groupe et
participent à la poésie de l’ensemble. Les nappes
de claviers à la fin de « Resurrection » rappellent
mêmes celles que l’on peut entendre sur les orgues de
barbarie que l’on trouve dans les cathédrales et donnent
ce côté religieux induit par le titre de ce morceau. La
fin de ce titre se veut répétitive et ainsi prenante car
obsédante. Le troisième titre, « Immortelle
Déchéance » est, selon moi, le meilleur titre de
cette démo de par ses nappes de synthé mélodiques
et tout en nuance mais surtout répétitives comme une
ritournelle dédiée aux puissances infernales et ses riffs
divers et variés mais aussi puissants qui font un contrepoids
solide aux mélodies afin de nous emporter dans les
tréfonds de l’âme humaine. Les breaks se suivent et
se répètent afin de créer cet effet de perte de
repère pour mieux nous faire aller là où le groupe
désire nous emmener. Le rythme s’élève
après la première moitié du morceau et intervient
un cri inhumain de Zul avant une rythmique saccadée et le solo
du morceau et avant une fin de morceau qui semble inspirée le
« Dusk and Her Embrace » de Cradle of Filth. La rythmique
se veut plus lente, les mélodies toujours aussi présente
mais la voix a changé de registre et se fait envoûtante et
moins criarde. Le dernier titre, « Lilith », se veut moins
mélodique mais plus intense dès le départ, un peu
à l’image du premier. Ces titres peuvent sembler
être là afin de prouver que les influences du groupe ne se
limitent pas aux deux groupes cités auparavant et qu’In
Memorium peut tout aussi bien verser dans un black metal plus cru et
violent bien que je pense que son domaine de prédilection se
trouve être dans les morceaux plus longs et mélodiques
justement tels « Immortelle Déchéance ».
In Memorium se présente avec une bonne première
démo très largement perfectible dont la production
constitue un point à améliorer (mais j’ai
conscience que l’on parle ici d’une démo) surtout vu
les références et influences du groupe qui sont encore un
peu trop présentes à mon goût. Ceci doit être
corrigé car gâche un peu la bonne impression donnée
par l’évident sens de la mélodie détenu par
ce groupe. Mais ceux ayant appréciant le black metal sous sa
forme mélodique devraient pouvoir apprécier la musique du
groupe.
Note Générale : 7 / 10 | Production : 3 / 6 | Cover : 4 /
6 | Composition : 4 / 6
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------------------------------------------------------------ Mai 2005 - LA PART D'OMBRE - (Kevin) ------------------------------------------------------------
Arrivant plus ou moins
de nulle
part, IN MEMORIUM pourrait bien faire avec sa première
démo nommée : "Resurrection", son petit effet pas
du tout
déplaisant dans le milieu des autoprods ! En
effet,
à travers les quatre titres ici posés sur une vingtaine
de minutes et touchant à de
nombreuses influences de
style, le quintet nous offre une identité musicale plutôt
bien affirmée et attachée à l'appellation de "
Dark Black Métal mélodique". Ce, dans les grands traits,
musicalement et posé au détail, ce sont ici des nappes de
claviers symphoniques dans une veine EMPEROR, ARCTURUS etc ... qui
accompagnent ,mais en légèreté, les armatures
métalliques assurément solides errant entre un black
sympho assez théâtralisé et un dark métal
lourd, nordique, par l'instrumentation posé à travers des
riffs bien énergiques piochés du côté du
grand nord et sous une technique assez soutenue. Offrant ainsi
l'énergie requise pour développer toute dimension
respective, c'est également des abords progressifs qui feront la
richesse du groupe à travers une avancée instrumentale
mélodique et quasi orientale (Ressurection) dans une
lignée d'un SYMPHONY X et l'album "V" qui ,de cette union,
feront d' IN MEMORIUM un groupe plutôt riche d'influences et de
mesures ! Notamment salué par l'association réussie des
styles où le groupe jongle aussi les chants expérimentant
le clair aux bons moments et accentuant les traits vers le black ou le
grave sur les passages motivés ! S'adressant aux amateurs
d'EMPEROR, DISSECTION et même une touche CRADLE, on ajoutera
à cela quelques samples et la présence aussi du chant
parfois en Français. Bref, sous cet artwork simple et à
travers une production bien honnête, c'est avec positivité
que j'envisage l'avenir de ce groupe qui prouve que la symphonie a
encore bien sa place dans le milieu extrême ! A suivre ...
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------------------------------------------------------------ 2005
- METAL
FRANCE ------------------------------------------------------------
Voila une belle
surprise que ce combo français
baptisé In Memorium (à
ne pas confondre avec le groupe US du même nom!) qui officie dans
un
registre riche et mélodique comme on les aime un soir
d'été (allez
savoir...)
Bref, avec cette démo 4 titres on en a
pour notre
argent (d'autant plus
que la démo est en téléchargement libre et gratuit
sur le site officiel
du groupe, merci messieurs!). 4 titres disais-je, de très,
très (voir
"très, très, très!") bon Dark Metal
mélodique teinté d'influences
Black, Death et Heavy (un savoureux mélange) qui n'est
d'ailleurs pas
sans rappeller le premier Furia. "Immortelle Déchéance"
et "Mortem
Animalium", qui ouvre les hostilités, restent les deux titres
qui se
graveront dans vos pitites têtes jusqu'au prochain numéro
tellement la
musique d'In Memorium est dotée de pouvoirs encorcelants!
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------------------------------------------------------------ Septembre
2005 - THE
SENTINELS OF TIME - (Brown Jenkin) ------------------------------------------------------------
Bien que cette
courte
démo (20mn55) ait été enregistrée en 2004
et éditée en 2005, la création du groupe breton
remonte à 1998, c'est dire que In Memorium, même sans
avoir beaucoup tourné, a déjà pas mal de
kilomètres au compteur quand sort "Resurrection", et cela s'entend, pas de place à l'approximation
ici, c'est une formation adulte qui nous offre un produit bien
pensé. "Mortem animalium"
ouvre les hostilités avec brio, un dark black metal
mélodique violent et puissant, ponctué de soli heavy
parfaitement intégrés dans la structure. "Resurrection", titre qui donne son nom
à cette autoproduction, propose un metal atmosphérique
sombre dont la progression vers quelque chose de plus agressif est
parfaite. Le chant clair y est intelligemment pausé et joue sur
un ton justement choisi pour le morceau. Des nappes de claviers
discrètes confèrent une touche symphonique à "Immortelle déchéance",
pièce de premier choix, sa construction excellente et
variée laisse présager un avenir brillant de mille feux
pour In Memorium. "Lilith"
clôt brillamment mais trop rapidement cette réalisation
qu'on eût aimé deux fois plus longue tant elle est
convaincante. Parvenant à produire un quatre titres
homogène malgré une grande diversité dans les
compositions, la musique d'In Memorium est également remarquable
de par ses qualités mélodiques. A découvrir
absolument et à se procurer sans tarder via le site du groupe : http://www.in-memorium.net
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